• Veilleuse en plein vent

    Veilleuse en plein vent

    Livre d'art.

     

     

    Recueil collectif présentant une œuvre foisonnante et absolument fascinanteCelle d'une contemplative née à Taïwan.

    Un livre riche de près de cent cinquante tableaux et de nombreuses illustrations.

     

     

    Publié en 2012 aux éditions Siloë. 

     

    Veilleuse en plein vent

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Mon texte intitulé Une veilleuse en plein vent fait partie de ce bel ouvrage collectif. Cinq pages pour parler de la rencontre avec cette vie profondément contemplative et artistique. Voyage intérieur.

    Il figure parmi les diverses présentations accompagnant l'œuvre magistrale et lumineuse de Sœur Marie-François Lin (peintures chinoises, dessins au fusain, calligraphies et poèmes).   

     

     

    EXTRAIT: 

    Un extrait de mon texte Une veilleuse en plein vent (Page 13)

    Un voyage pour le moins étrange, aux couleurs et aux formes surprenantes, entre ténèbres et rayonnement, pluie de lumière… qui nous rappelle l’incessante mouvance, flux et reflux, le miracle accompli, les racines du ciel. Indomptable existence.

    Le mystère est grand, immense, comme à l’aube des temps.

    Sœur Marie-François est libre, joyeusement elle parle le langage des poissons. Nous sommes invités dans notre motus proprio, dans notre intériorité. Juste plonger le regard, avancer dans l’onde et abandonner les questions. Juste goûter à la présence.

    « Qui a mesuré dans sa main les eaux des mers, jaugé de ses doigts les cieux, évalué en boisseaux la poussière de la terre, pesé les montagnes à la balance ?... »

     

    Oui, Sœur-Marie François est libre, vagabonde, comme les poissons qui habillent la chapelle, libre comme l’enfance, comme si c’était hier, là-bas dans son île. Elle est libre de laisser couler les flots changeants qui l’habitent, sans chercher à les retenir.

    C’est le vent, d’ici et de là-bas, qui l’a poussée à aller plus loin, en eaux profondes.

    « Pars vers le pays que je te ferai voir… Sois en bénédiction. »

    Elle a consenti à suivre sa longue et rude course, un jour elle a franchi la muraille, traversé la mer Rouge, et depuis toujours elle nage admirablement entre deux eaux, entre deux langues, deux pinceaux, calligraphie, deux mondes… Elle est comme la petite Ondine, elle sait les secrètes profondeurs, l’union harmonieuse, sublime diversité, les possibles transformations, et, d’un cœur pur, absolument confiant, elle va vers la rencontre, remonte à la source vive, vers le puits de lumière, l’éclairage zénithal. Mais elle sait aussi la fragilité, les limites, le prix à payer de cette belle liberté… La voix profonde de l’intérieur, par sa nature même, cela laisse sans défense, c’est une autre musique.

    Subtile note. Fragile et inexprimable fil.

    Elle sait le frémissement de la grâce.

    « Effata ! Ouvre-toi ! » 

     

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