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La Maison qui dort
La Maison qui dort
Un cri du cœur face à l'impossible maternité.
Mon premier roman.
Publié en 2005 aux éditions Siloë.
190 pages.
Le désir inassouvi d'enfant.
Un livre largement inspiré d’une histoire vraie.
- Loin de la complainte et de la seule souffrance, La Maison qui dort nous dit l'histoire d'une longue attente. La lutte contre le désespoir.
- C'est un cri. Celui d'une femme éprouvée, mais décidée à se relever.
Une belle réflexion sur le couple et son devenir.
Un premier roman réconfortant. Plein de force, d'espérance et d'amour.
EXTRAITS:
1- Extrait - La Maison qui dort (Début- Chapitre I)
Longtemps. Ça fait longtemps maintenant que je suis allongée dans cette drôle de posture, sans bouger. À peine la tête, peut-être seulement deux ou trois fois. En état d'apesanteur, le souffle coupé. Le cœur arrêté.
Ça dure, ça n'en finit pas. Toujours là... Quelle est donc cette étrange réalité qui n'en est pas vraiment une? À quoi cela ressemble-t-il?
Pourquoi, mon Dieu, pourquoi?
Et pourtant, tout a été si vite. Il fallait que ça aille vite. Il le fallait. Pour oublier d'un coup, sans se rendre compte, sans trop savoir. Courir, ne plus perdre de temps, en finir. Et tout s'est passé comme ça, en un éclair. Tout le monde y a mis du sien d'ailleurs... Cette fois-ci, c'était différent. Oui, ils ont tout de suite su que ce devait être comme ça.
2- Extrait - La Maison qui dort (Chapitre VII)
Notre bel amour s'élance, fort et solide, si majestueusement. Il est là, plein de vigueur et de légèreté.
Le vent danse dans ses branches. Il se tient bien droit et ne craint aucune tempête.
Mais il n'a pas de fruits.
Et pourtant chaque jour, chaque nuit, nous cueillons à toute heure la fleur de nos passions. Nous attendons en silence que ce grand arbre tende encore et encore, qu'il se prolonge un peu plus. Qu'il se fortifie tout à fait, jusqu'à devenir enfin fertile.
Ah, notre doux rêve! Notre belle illusion est encore bien là.
3- Extrait - La Maison qui dort (Chapitre XIV)
« Eh alors! Où est passé votre joli sourire? Attendez que je vous essuie ces vilaines larmes. Ah, on vous en fait voir! Avec ce contretemps... Sûr que vos nerfs sont mis à rude épreuve. Vous êtes sûre que ça va? Vous ne voulez toujours pas ouvrir les yeux? »
Je secoue simplement la tête et cette gentille infirmière n'insiste pas. Mais elle semble vouloir me dire qu'elle est au courant et qu'elle compatit.
« Allez, je ne vais pas vous embêter plus longtemps. Vous avez bien assez de misère comme ça… »
Comment lui en vouloir de me dire ce qu’il ne fallait pas ? Au lieu de me remonter, elle vient de m’assommer d’un mot fatidique : misère.
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Commentaires
J’ai lu ton premier roman et je l’ai prêté à une amie, ça l’a aidée.
Bravo pour ton blog et ton écriture. On attend la suite.
Karine
Merci beaucoup Karine pour ton commentaire. Tant mieux si mon roman a pu aider ton amie.
Au plaisir.
Lili